Le M.U.R Dijon

Une galerie à ciel ouvert au cœur de Dijon

Un musée en plein air, une galerie ouverte à tous qui se métamorphose directement sous les yeux des passant·e·s, ayant pour ambition de fracturer la frontière invisible qui sépare le public de l’art. Ce projet audacieux se cristallise sous l’appellation du M.U.R (pour Modulable, Urbain, Réactif) et est représenté par un support de 8 x 4 mètres situé au cœur du centre ville de Dijon, au carrefour de la rue Jean-Jacques Rousseau et de la rue d’Assas. 

Tous les trois mois, un artiste invité prend possession de cette surface d’exposition afin d’y réaliser une œuvre éphémère et inédite, une création réalisée en toute liberté qui est le fruit de techniques artistiques variées. Un vecteur qui ouvre de nouveaux horizons, qui questionne et accroche le regard des promeneur·euse·s afin de les sensibiliser à cette forme d’expression. Le M.U.R. fait peau neuve régulièrement mais la volonté qui l’anime reste la même : faire la part belle à l’art contemporain urbain sous toutes ses formes. Les artistes sélectionnés proviennent de divers horizons et sont aussi bien régionaux que nationaux ou internationaux. Ils ont pour point commun leur singularité, leur identité forte. Ils excellent dans diverses disciplines, du pochoir au graffiti, du figuratif à l’abstrait, du néo pop au pixelisme.

Chaque nouvelle performance artistique est mise à l’honneur lors d’une inauguration dans l’un des bars du quartier, mais également au travers d’ateliers, d’expositions autour du travail de chaque artiste et de balades urbaines à destination des scolaires.

Le M.U.R de Dijon s’inspire de celui créé à Paris en 2007, qui a donné naissance à des dispositifs similaires un peu partout en France.

ARTISTES INVITÉ.E.S :

Juillet 2018 : Speedy Graphito
Octobre 2018 : Bault
Janvier 2019 : Stom500
Avril 2019 : Bom.K
Juin 2019 : Dire 132
Octobre 2019 : Poch
Janvier 2020 : Alëxone
Juillet 2020 : Kalouf
Octobre 2020 : STF Moscato
Février 2021 : Cannibal Letters
Juin 2021 : Brusk
Octobre 2021 : Onie Jackson
Janvier 2022 : Iota
Avril 2022 : Babs
Octobre 2022 : Rouge
Janvier 2023 : Nean
Mai 2023 : Jace
Septembre 2023 : Jorge Charrua
Janvier 2024 : Persu
Avril 2024 : Missy
Juillet 2024 : Pro176
Octobre 2024 : Zeklo

Ce projet est porté par un collectif d’artistes dijonnais composé d’RNST, Bretzel Film, Vizualistic et les Éditions Inencadrable, accompagné par Zutique Productions et en collaboration avec la Ville de Dijon.
 
 

Galerie photos

© Bretzel Film
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Vidéo(s)

STF MOSCATO

Le Marseillais Stéphane Moscato arpente inlassablement les rues et décolle des pans entiers d’affiches pour les maroufler ensuite sur toile dans son atelier. Un dialogue créatif s’amorce alors avec le support quand surgit au hasard, un mot, une partie de visage ou une couleur. L’artiste travaille au pochoir et nie le caractère reproductible de la technique en composant des œuvres uniques (jamais reproduites) et polysémiques, se laissant guider par le sens qui se dégage de ces fragments de rue.

Fortement inspiré par la culture punk rock, il propose aussi un engagement social et politique, perceptible en filigrane dans son travail. Un équilibre intéressant avec la façon dont il se réappro- prie la mythologie classique dans une nouvelle narration.

Kalouf

KALOUF

Kalouf est né au Gabon et réside et travaille à Lyon. De projets collaboratifs aux œuvres en solo, en passant par des expérimentations (sculpture, anamorphose, mapping vidéo…), il maîtrise parfaitement son outil de prédilection : la bombe aérosol ! 

De ses jeunes années gabonaises, il garde une sensibilité exacerbée à l’égard des civilisations et de son incroyable faune. L’animal est pour lui une source infinie d’inspiration. Ce sujet récurrent donne une dimension engagée à son travail et sous-tend un discours sur les égarements néfastes de nos contemporains. 

Ses différentes compositions tantôt fantastiques, tantôt hyper-réalistes conduisent l’artiste à mêler dans son travail le souci du détail et le côté plus brut du graffiti. Les œuvres élaborées au fil du temps surprennent dans leur diversité et révèlent la passion de Kalouf pour son art.

ALËXONE

ALËXONE

Alëxone c’est avant tout un style facilement reconnaissable dès le premier coup d’oeil. Jeux de couleurs, de matière, personnages atypiques, jeux de mots, décalage… le jeune trentenaire oscille entre poésie urbaine et timide majesté. Ses personnages surréalistes sont mis en scène dans un monde coloré et déjanté où règne une folie douce. Pingouins auréolés, chevaux cracheurs de feu, et autres chiens aux yeux barrés composent un bestiaire loufoque et chaotique. Ces animaux sont de véritables éléments graphiques qui mutent et dont la signification varie d’une toile à une autre.

Si l’on ausculte le talent d’Alexone au microscope, on trouvera dans ses oeuvres l’influence du graffiti, la culture pop, la bande dessinée ou encore l’art byzantin et l’illustration. Loin de l’hommage indocile, d’Alëxone convoque autant les icônes du quotidien que les grandes peintures, le tout avec une touche d’humour et d’ironie que l’on retrouve dans le titre de ses oeuvres. L’humour constitue ainsi un moyen pour le public d’entrer dans le tableau et  c’est une façon pour Alëxone de jouer avec le spectateur et ainsi de créer une proximité. Ce second degré rare et précieux, permet à Alexone de conserver  une légèreté dans le travail le plus sérieux.

Ce mélange des genres se retrouve aussi dans ses collaborations plus originales les unes que les autres. Alëxone surprend et innove au fil de ses rencontres. On peut ainsi le retrouver dans le monde de la mode avec des t-shirts imprimés et des chaussons pour enfants ; ou collaborant avec Yomek pour des sculptures en bronze. ou encore avec le Chef étoilé Christian Sinicropi, qui propose à la carte de son restaurant « la Palme d’Or », un plat de Langoustine servit sous une cloche pingouin en Céramique…

Pour citer Oxmo Puccino, Alëxone est un « grand de ce monde », un personnage rare et précieux, et gageons que son univers déjanté saura faire craquer plus d’un vernis sage.

POCH

POCH

Depuis ses 14 ans, Patrice Poch gravite dans l’univers punk-rock : Harrington et Doc Martens, guitares saturées et concerts énervés. Culture do it yourself et appropriation de la rue, il s’interèsse très vite au pochoir et réalise ses premiers « bombages » dès 1988. Fin 80, il découvre le mouvement hip hop et le graffiti. Autodidacte, il s’investit alors dans cette nouvelle pratique et multiplie à un rythme quasi stakhanoviste les peintures sur les murs et les trains franciliens. À cette époque, l’Europe est alors le terrain de jeu d’une « internationale » du graffiti. Il voyage, se confronte à d’autres cultures et d’autres artistes.

À la fin des années 90, il opte pour un travail plus minimaliste. Privilégiant d’autres médiums, il multiplie logotypes à l’acrylique, collages in situ, pochoirs et affiches. Les références et les citations de ses interventions dans la rue sont influencées par l’imagerie punk rock. Début des années 2000, il prend le parti d’une représentation de personnages à taille réelle, ouvrant un dialogue et une interaction avec le spectateur. Anachroniques, les figures qu’il représente sont les acteurs d’une scène punk 80 dont la rue est le décor, propice à toutes les errances. Fidèle aux codes iconographiques chers à ses jeunes années, il idéalise les instantanés d’une époque révolue. 


MR CHOUBI ET SAINT AMOUR

Nourrie par une passion commune pour la musique des réclames allemandes des années 70, l’emploi intempestif de la flûte traversière dans les films de Bruce Lee et le formica, la complicité entre Mr Choubi et St Amour culmine dans les instants de grâce apéritive qui périclitent les dimanches avachis, entre la poire et la poire. Marmitons d’une déjà légendaire quoique balbutiante série de mixtapes suggestives en fausses k7, ces deux sybarites maitrisent également le trait et la couleur : Mr Choubi croque les mites presqu’aussi bien qu’Edika, tandis que St Amour utiliserait la même lotion capillaire que Banksy. Darons en poire, leur empilage sonore de broc et de Schnock invite parfois à la fanfaronnade, au point d’imaginer paver le MUR de son. Of a beach, naturellement.

Dire 132

DIRE 132

Dire 132 peint des femmes, sensuelles, qu’il voit comme des énigmes envoûtantes sur lesquelles méditer. Sa passion de longue date pour le dessin, développée avec le graffiti depuis la fin des années 90, l’a progressivement conduit à développer son style à travers des portraits hyper réalistes. Sa maîtrise impressionnante de la bombe aérosol qu’il manie comme un crayon caractérise ses créations, qu’il réalise sur murs ou sur toile. Derrière les traits réguliers de ses modèles, sa peinture est militante et nourrit la réflexion sur la place des femmes dans la société.

BOM.K

BOM.K

Né en banlieue parisienne, Bom.K tombe dans le graffiti à 17 ans. Sous l’influence des pionniers de l’époque, il s’initie à la grammaire du mouvement sur les murs, les terrains vagues et les trains de son quartier. En 1999, il fonde avec Iso le collectif Da Mental Vaporz et commence à produire un graffiti plus personnel et intimiste. Chambres d’isolement capitonnées, barres de bétons cauchemardesques, B.boy décharnés à la mine patibulaire.

L’univers d’une précision extrême qu’il développe sur fresques immenses est à l’image de son monde : brut, sale, violent, périurbain. Depuis, Bom.K étoffe son bestiaire infernal et multiplie les expériences artistiques hors friches industrielles. Il réalise ses premières expositions (Paris, Danemark, Los Angeles, Berlin…), publie un livre d’illustration remarqué, crée statuettes, prints et affiches qu’il sème tout autour de lui.


BOM.K EN QUELQUES DATES

1999 : Création du groupe Da Mental Vaporz avec Iso et Kan2007 : Publication de son livre « HB Blacktrace »
2013 : Première exposition personnelle « Vertiges et Somnolences », Galerie Itinerrance, Paris
2014 : Exposition « Confusions », Known Gallery, Los Angeles2014 : Exposition collective des DMV « The Wall », BC Gallery, Berlin
2015 : Participation à la Moniker Art Fair, Londres et réalisation d’un mur à Brick Lane
2017 : Nouvelle exposition personnelle « Effets secondaires », Galerie Itinerrance, Paris. Réalisation d’un mur de 30 mètres de hauteur sur le Boulevard Vincent Auriol dans le 13ème arrondissement pour le projet Street Art 13. 


JOEY "CARJACK" ZACHARY

Joey achète ses premiers vinyles en 1994 et se passionne pour le mix début 96. Il commence à se produire dans des lieux underground, jouant de la house et une techno orientée US. En 2000, il se tourne vers le hip-hop et se passionne pour le jazz, la funk l'afrobeat ou le reggae et les pépites en tout genre. Il commence bien vite à jouer dans de multiples lieux dijonnais et est souvent le DJ officiel des events hip-hop de la région. Il aime faire des sets éclectiques aux couleurs de son émission Mellow-Man-Mind, à retrouver tous les jeudi sur Radio Dijon Campus.

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Stom 500

STOM 500

Stom 500 a commencé à dessiner lorsqu’il était gosse et ce plaisir de tenir un crayon ou aujourd’hui le spray ne l’a jamais quitté. Artiste, illustrateur ou encore artiste graffiti, ce strasbourgeois n’a pas de supports de prédilection mais juste la passion de pousser sa technique et ses outils le plus loin possible. Stom 500 est un accro des détails dont le trait s’inspire simplement de ses cartoons préférés ou de son quotidien : un week-end à la campagne ou un bon album de musique sont des sources d’inspiration évidentes. Ses scènes burlesques nous racontent des histoires portées par un style graphique percutant, dynamique et très coloré. Un entremêlement de personnages, d’animaux et autres objets surgissant les uns des autres, découpés et mixés de manière improbable.

Un homme de partage qui se nourrit aussi des rencontres faites à chaque event, avec des personnes aussi passionnées que lui, qui alimentent ses réflexions, font évoluer sa manière de voir son métier et le graffiti aujourd’hui. Compléter son travail par des moments de vie, c’est comme ça que Stom 500 fonctionne !

 

STOM 500 EN QUELQUES DATES

EXPOSITIONS

Solo show « In the box » | Galerie Loft du 34, Paris (2018)
Urban Art Fair | Le Carreau du Temple, Paris (2018)
Ça peinturlure | Galerie Loft du 34, Paris (2017)
Vitamine | Galerie Loft du 34, Paris (2017)
Graffalgar, peinture d’une chambre d’hôtel | Strasbourg (2013)
This is Pshit | Paris (2012)

FESTIVALS

Colorama Street art festival | Biarritz (2018) Festival
Caps Attack | Cergy (2017)
Festival Underground Effect #3 | La Défense, Paris (2017)

 

JOEY "CARJACK" ZACHARY

Joey achète ses premiers vinyles en 1994 et se passionne pour le mix début 96. Il commence à se produire dans des lieux underground, jouant de la house et une techno orientée US. En 2000, il se tourne vers le hip-hop et se passionne pour le jazz, la funk l'afrobeat ou le reggae et les pépites en tout genre. Il commence bien vite à jouer dans de multiples lieux dijonnais et est souvent le DJ officiel des events hip-hop de la région. Il aime faire des sets éclectiques aux couleurs de son émission Mellow-Man-Mind, à retrouver tous les jeudi sur Radio Dijon Campus.

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BAULT

BIOGRAPHIE DE BAULT

Liberté. Sept lettres qui semblent être le vecteur de l’art de Bault.
Diplômé des Arts décoratifs de Strasbourg, l’Aveyronnais se sert de sa connaissance académique afin de se jouer des codes de l’art traditionnel. Il pourrait s’inscrire dans la mouvance de l’art brut en produisant des créatures hybrides sorties de son imagination à l’apparence simpliste, mais à y regarder de plus près, le tracé est précis et les détails sont soignés. Alors bienvenu au sein de son cabinet de curiosités, peuplé de monstres unijambistes, de bipèdes menaçants, de mammifères à quatre yeux, cinq bras et dix pattes.

Sur toile comme sur mur, Bault porte un art instinctif dénué d’idées préconçues, une représentation du monde unique et en constante évolution. Une dynamique que l’artiste cultive dans sa vie professionnelle : s’il commence le graffiti en 1997, il se consacre en parallèle à la vidéo jusqu’en 2011. C’est en 2013 qu’il fait ses premiers pas en galeries, au Cabinet d’amateur à Paris. Il renoue alors avec ses croquis fantasques, sa peinture acrylique et ses bombes, pour donner vie à des toiles aux lectures multiples et au fort impact visuel, où la bestiole n’est peut-être finalement qu’une représentation plus ludique de l’humain et de ses multiples personnalités.

Après avoir participé à l’événement bordelais Transfert #6, Bault se rend à Haïti où il crée de nouvelles œuvres en volume sur bois. Il mènera ensuite à bien deux solo shows, présentés à la galerie londonienne Unit 5, et à la galerie montpelliéraine Nicolas Xavier.

BAULT EN QUELQUES DATES

GALERIES

Galerie Artistik Rezo, Paris (FR)
Le Cabinet d’amateur, Paris (FR)
Galerie Nicolas-Xavier, Montpellier, (FR)
Cox Galerie, Bordeaux, (FR)

PRINCIPALES PUBLICATIONS

Stuart Magazine N°4 | 2017
69 Universal Langage | Opus Délits, 2017
Dessiner/peindre/faire | Pyramyd, 2016
Vis-à-vis (cat.) | Le Cabinet d’amateur, 2015
Black and White (cat.) | Opera Gallery, 2011

DERNIÈRES EXPOSITIONS 2017

Solo Show “Master Piece” | Le Cabinet d’Amateur, Paris (FR)
Monikler Art Fair (coll.) | Cox Gallery, Londres (FR)
13 Art Fair | Solo show Cox Gallery, Paris (FR)
Solo Show | Cox Gallery, Bordeaux (FR)
Manifeste Urbain (coll.) | La Lune en Parachute, Epinal (FR)
Solo Show “Papiers Gras” | Artistik Rezo, Paris (FR)
Urban Art Fair (coll.) | Artistik Rézo, Paris (FR)

2016

Solo Show | Unit 5, Londres (GB)
Solo Show | Galerie Nicolas-Xavier, Montpellier (Paris)
Transfert #6 (coll.) | Bordeaux (FR)
Don’t Play With My Art (coll.) | Galerie Nicolas-Xavier, Montpellier (FR)


POINTBREAK GOES LIVE

Le jazz ? C'est pas grave. Surtout quand il a reçu des éclats de voix, de groove, de soul ou encore de syncope ay-la-papy-latino, ça passe tout seul. Pour le vernissage de la deuxième résidence du M.U.R., Badneighbour laisse tranquille les diagonales radiophoniques de ses PointBreak. Il distribue en live, droit comme un Saint-Nicolas, des petites pépites d’apéro-Bop, du jazz Black frelaté, quelques beats hip et autres secousses hop bien frappés. Parfait pour accompagner un Pontarlier sans sucre ou une Suze tonic. Pour les buveurs de bière, il y aura aussi du Sinatra.

SPEEDY GRAPHITO

BIOGRAPHIE DE SPEEDY GRAPHITO

Depuis ses fresques colorées qui ont enchanté les murs de Paris aux débuts des années 80, sa peinture n’a jamais cessé d’évoluer. Ses toiles s’exposent à travers le monde au sein de nombreuses expositions qui lui sont consacrées. Son style original et percutant reste sa marque de fabrique. 

Speedy Graphito produit de l’Art. Aussi prolifique qu’inventif, il utilise toutes les formes d’expression - peinture, sculpture, installation, photo ou vidéo, pour créer à travers son œuvre et au fil des époques un langage universel imprégné de l’air du temps. Aujourd’hui, il fait figure d’icône et son influence sur les nouvelles générations d’artistes ainsi que sur le paysage culturel actuel n’est plus à prouver.

C’est la commande de l’affiche pour « La Ruée vers l’Art » en 1985 par le Ministère de la Culture qui lui confère aussitôt une large reconnaissance et une notoriété grand public. 

S’ensuivront l’animation des tours de la Défense pour le concert de JM Jarre - l’identité graphique extérieure de la Halle Saint Pierre - la création du logo de la mission spatiale Altaïr dont le dessin est encore quelque part dans l’espace intergalactique - la peinture de la péniche Europodyssée qui rejoint via les canaux Paris à Moscou, des voiles d’un catamaran pour une traversée de l’Atlantique en solitaire, et des murs de Paris le long du Parcours de la Bièvre…

 

SPEEDY GRAPHITO EN QUELQUES DATES

1975 - 1980 : Décors de théâtre pour la « Lyrique » de l’Isle-Adam
1975 - 1978 : Etudes au lycée d’arts appliqués « Rue madame » Paris
1978 - 1980 : Etudes supérieures à l’école « Estienne » Paris
1983 : Premier mur peint
1984 : Première exposition en galerie
1985 : Création de l’affiche pour « LA RUÉE VERS L’ART » Ministère de la Culture
1987 : « YOU ARE THE WORLD » Création d’une ligne de T-shirts SPEEDY GRAPHITO
           « SPEEDO » Création du journal des fans de Speedy
1989 : Projections pour le concert de J.M. Jarre à La Défense
1993 : Création de l’emblème de la mission spatiale ALTAÏR  C.N.E.S.
          Création de l’identité visuelle de « LA HALLE SAINT-PIERRE », Paris
2014 : « Ainsi soit Lapinture » Co-réalisation du film documentaire long métrage
2015 : « La plus grande Fresque d’Europe » Festival International de Street Art – Evry

Cannibal Letters

Originaire de Paris, graphiste et passionné de dessin, CANNIBAL LETTERS débute fin 99 sous plusieurs pseudonymes avant de s’affirmer véritablement en 2010 sous ce nom. Au centre de son œuvre se trouve la typographie, sa première source d’inspiration, mais aussi un univers de bande dessiner et d’illustration dans lesquels il trouve une source d’inspiration inépuisable.

Chez lui, les lettres se mangent à toutes les sauces et se consomment sans modération. Sa recherche artistique se concentre en effet autour de la lettre qu’il élève au rang de sujet principal dans son travail et qu’il il exploite sous toutes ses formes sans pour autant exclure l’ajout d’éléments illustratifs comme des personnages ou autres objets de la vie quotidienne pour compléter son univers.

La lettre toute seule ne s’imposant plus comme seule excuse pour produire, il s’essaie également à toutes les techniques. De la peinture acrylique, à la bombe, du graffiti à la sculpture, de la sérigraphie, ou même de la scénographie comme au LAB 14 et a REHAB 2 en essayant de faire évoluer son travail sur chaque projet.

Brusk
Passionné de dessin depuis son plus jeune âge, l’artiste français BRUSK découvre le Graffiti et la culture Hip Hop en 1991.
Dès lors, la ville devient son terrain de jeu et il l’arpente sans cesse à la recherche de nouveaux supports pour accueillir ses créations.Tout est prétexte pour qu’il déploie son universvisuel délirant fait de torsions typographiques, d’explosions abstraites, de personnages ultra réalistes et de scènes d’émeutes urbaines.
 
Avec son style singulier, Brusk se charge de réveiller nos consciences… sans nous heurter. Son art, qu’il déploie généreusement sur de multiples supports, modifie en effet notre regard sur le monde… parfois inconsciemment d’ailleurs. Car derrière l’esthétique léchée du dessin, des couleurs, des coulures et des déchirures éclatent les révoltes, questionnements, engagements… de l’artiste. Ces sujets de société face auxquels on ne peut rester indifférent prennent, sous les bombes et pinceaux de Brusk, une puissance émotionnelle intense. En rendant ainsi compte de ce qui est, il nous invite à retrouver un semblant d’humanité… plus que jamais indispensable.
IOTA

L’artiste belge NEAN ne pourra malheureusement pas venir à Dijon la semaine prochaine, ce sera la bruxelloise IOTA qui prendra d’assaut le M.U.R de Dijon pour la 14e édition !

Née en 1991, IOTA commence à s’intéresser au dessin dès son plus jeune âge. C’est en 2013 qu’elle se prend d’intérêt pour la peinture murale et passe son temps libre à chercher des endroits abandonnés pour s’exercer à cette nouvelle technique. Son travail actuel trouve ses influences dans la peinture classique, l’art nouveau et abstrait. En mélangeant l’abstrait et le figuratif, elle nous invite à explorer nos émotions à travers l’inconscient, comme si l’on plongeait dans un de ses rêves.

IOTA sera en résidence sur le M.U.R Dijon la semaine du 24 janvier 2022.
Inauguration prévue le samedi 29 janvier de 18h à 22h avec DJ BerbiZulus.

Bercé par la vague hip hop, Babs découvre le graffiti à l'âge de 11 ans et peint son premier métro en 1992, support sur lequel il produira de nombreuses oeuvres de qualité. Après plus de 15 ans passés à travailler ses lettres sur les métros et les trains de la capitale il part sur un travail plus personnel avec un univers organique & mécanique, dans le style cyberpunk/manga.

En residence du mardi 5 au samedi 9 avril 2022.
Inauguration du MUR en présence de l'artiste le samedi 9 avril à partir de 17h.

ROUGE

NEAN s’intéresse à l’instant, à la prise de vue, à la minute de calme, dans une ambiance particulière. Il crée à partir de photos qu’il revisite à la bombe, à la peinture et au crayon. Autodidacte, il s’intéresse depuis toujours au portrait et travaille sur tous les supports : du papier jusqu’au mur.
Il s’inspire de la peinture traditionnelle pour travailler un réalisme bluffant remis au goût du jour en portraiturant son entourage. Son travail est nostalgique, chacun de ses portraits découle d’un style particulier qui est le sien, de son intérêt pour le temps passé, un vague souvenir. Ses portraits ont le même impact qu’une photographie à laquelle on peut s’identifier.
NEAN est reconnu pour son traitement de lumière exceptionnel puisque d’un rien, il crée des atmosphères hypnotisantes. Qu’il s’agisse de dessin, de peinture ou de fresques, NEAN épate par son traitement des couleurs et sa technique.
Jace est l’auteur des gouzous, petits personnages oranges et sans visage que l’on trouve dans les rues des villes et au bord des routes depuis 1992. 
Originaire du Havre, il commence le graffiti en 1989 par le lettrage. Très vite, Jace constate que ce mode d’expression est restrictif, et il trouve que cela manque d’interaction avec le public. C’est à ce moment là qu’il décide de créer les gouzous, petits personnages rêveurs, poètes, quelques fois maladroit et facétieux, mais qui n’ont pas peur de dénoncer des faits de société quand les choses ne lui plaisent pas.
Ce petit personnage se promène tout autour du globe, on l’a vu dans une trentaine de pays et territoires : île de La Réunion, France , Afrique du Sud, Japon, États-Unis, Thailande, Maroc, Danemark...
Jace a exposé ses œuvres aux quatre coins du monde à plusieurs reprises depuis 1996.
Pour cette résidence, le M.U.R Dijon s’associe au collectif Ombradipeter et invite le peintre et beatmaker Jorge Charrua.
 
Originaire de Vila Franca de Xira au Portugal, Jorge Charrua s'exprime à travers le graffiti dès son adolescence avant de poursuivre ses études à la Faculté des Beaux-Arts de Lisbonne.
 
Capable d'explorer de nouveaux canaux sans avoir les idées préconçues qui entravent habituellement la croissance d'un artiste, Jorge Charrua s’affirme davantage à travers l’expérimentation en mélangeant les styles. Ses portraits intimes pouvant évoquer un sentiment de nostalgie s'inspirent de son enfance et des années 90. La culture du hip-hop et des jeux vidéo imprègnent fortement ses peintures et interpellent les passant·e·s, surtout celles et ceux de sa génération. Les personnages dominent la scène. L'échelle des pièces est énorme, leur présence est inquiétante, mais séduisante et ce sentiment de nostalgie se fige alors sur une œuvre ultra contemporaine. Dépeindre la mélancolie, l’une des émotions humaines les plus puissantes, est l'un des sens les plus fort de la peinture de Jorge Charrua.